- 9 mai 2024
- by Boris ZO'O
- Education civique, Insertion socio-économique des jeunes, Intégration nationale
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PRONEC-REAMORCE
L’institut national de la Jeunesse et des Sports à l’école
C’est à la faveur de la sixième session des rencontres d’échanges socioprofessionnels de la Division STALEC tenue le 08 mai 2024 à l’INJS de Yaoundé sous le thème « le PRONEC-REAMORCE dans le déploiement stratégique du professionnel de Jeunesse et d’Animation » que des étudiants ainsi que des enseignants de cette institution académique ont renforcé leurs connaissances du nouveau cadre gouvernemental en matière d’éducation civique et d’intégration nationale
« Un évènement d’une importance capitale car c’est ici qu’une grande partie des cadres du ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (MINJEC, ndlr) sont formés. » C’est en ces termes que le Pr. Paschal Kum Awah, coordinateur national du Programme National d’Education Civique par le Réarmement Moral, Civique et Entrepreneurial (PRONEC-REAMORCE), par ailleurs Conseiller technique n°2 au MINJEC, a dévoilé la nécessité de la session d’échanges socioprofessionnels menée par une équipe de ce département ministériel dans la communauté éducative de l’INJS.
Aux jeunes formés pour être les futurs encadreurs de jeunesse, Paschal Kum Awah explique que cet important programme est la réponse du Gouvernement de la République du Cameroun à la recrudescence d’actes inciviques et qu’il vise donc le changement de mentalités. Dans la même veine, Maha Hadja épse Ibrahim, coordinateur n°1 du PRONEC-REAMORCE, en a décrit le processus d’élaboration, véritable concertation d’acteurs de différents secteurs, assurant son caractère transversal et son impact sur la jeunesse. Ce qui fera dire à Maha Hadja que la maîtrise de cet outil est capitale pour les étudiants de l’INJS pour une action efficace sur le terrain. Pour assurer l’insertion effective des jeunes, le réarmement entrepreneurial est nécessaire ; José Kun IV a expliqué le caractère impérieux d’insuffler aux jeunes la culture entrepreneuriale en dotant la jeunesse de valeurs entrepreneuriales et en l’amenant à développer un état d’esprit à toute épreuve. Bien plus, il s’agira pour les futurs lauréats de l’INJS d’être des instruments du développement de la confiance de la jeunesse à l’endroit des initiatives gouvernementales afin qu’elle puisse en pleinement bénéficier.
Visiblement satisfait de la qualité des présentations et des échanges, Tifuh Reuben Cho, chef de la Division des sciences, techniques d’animation, des loisirs et de l’éducation civique (STALEC) de l’INJS, a alors déclaré « nous pouvons encore apprendre ». Au terme de cette rencontre, la porte est donc restée ouverte pour de nouvelles sessions « de formation de formateurs », pour citer le Pr. Paschal Kum Awah.
Boris Christian Zo’o